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Nous sommes une association de natation parisienne et nous allons emmener 7 membres de l'association à Dakar pour la traversée à la nage Dakar Goré de 4km, suivez notre aventure sur ce blog...

Les Reflets à Dakar

Jour 4 : Dakar Gorée

Dakar-Gorée, cette traversée mythique au Sénégal et importante dans le milieu de la natation africaine, est devenue un rite de passage dans notre association. Symbolisant l’entraînement, la détermination, le courage, l’endurance, la force et l’entraide, le passage en somme à une maîtrise de son corps et de son esprit.

 

Cette année encore, de nouveaux membres se sont élancés dans les eaux sénégalaises pour se tester, se dépasser, se surprendre !! La course professionnelle (A) à laquelle participaient 5 de nos membres, en plus de Arthur Germain, a débuté à 11h45. La course amateur (B) à laquelle participaient les 5 autres a débuté à 12h. Tous les non participants à la course sont déjà sur l’île et attendent impatiemment les premiers nageurs. Il fait chaud, cette année le ciel est bleu et le soleil tape.

 

C’est Amadou Ndiaye, un jeune nageur de 16 ans qui remporte la 30ème édition de la traversée Dak’Go. C’est le plus jeune nageur à remporter la traversée. Il s’entraîne en France mais nage pour le Sénégal lors de compétitions internationales comme pour les championnats d’Afrique des jeunes où il avait terminé 5ème. Non loin derrière, un membre des Reflets de l’eau passe la ligne d’arriver, il est quatrième, c’est Paul Reuillon. Après avoir reçu son ticket d’arrivée sur lequel est inscrit sa place ; ainsi que ses cadeaux, il va rejoindre le reste de l’association qui l’attend pour le féliciter. Juste après c’est au tour de Arthur Germain de vivre la même chose à la sortie de l’eau, il est 5e. Ensuite c’est au tour de Raphaël (A) suivie de près par Tom (A), de sortir de l’eau. Eux aussi ont réussi, ils sont fatigués mais heureux et satisfaits d’avoir réussi ce challenge. Les autres membres de l’association arrivent ensuite en cascade, la course de cette année fut bien plus éprouvante que les deux années précédentes en raison de la houle et des forts courant qui ont donné du mal aux nageurs. Cette épreuve consistait à se prouver qu’ils pouvaient la faire, qu’ils en avaient les capacités et les ressources. La difficulté de cette édition a mis les participants aux bouts de leurs forces. La course à peine finie, certains se projettent déjà. Au fur et à mesure des arrivées, on encourage, on crie, on célèbre la réussite de cette épreuve. La course fut très dure pour les nageurs qui sont heureux d’avoir fini mais qui n’oublie pas la difficulté de l’épreuves qu’ils viennent de traverser ensemble. Lors des arrivées  nous voyons sortir de l’eau autant des adultes que des personnes âgés, des filles avec les maillots de bains que nous avions distribués la veille, des enfants très jeunes de 8, 10, 12 ans avec les lunettes que nous avions également distribuées à la fin de « Les Reflets de N’Gore ». Il y a également des nageurs handicapés à qui il manque une jambe, ou un bras.

 

Pour nous, il est temps d’aller manger, cette traversée à ouvert l’appétit de nos grands nageurs ; il est 15h après tout. Après avoir dégusté un très bon repas nous posons fièrement pour la photo de fin, la photo des finisher de cette traversée particulièrement physique et mentale cette année. Il est déjà l’heure de rentrer. Certains prennent le bac et rentre se reposer quelques instants dans les maisons, profiter des piscines, finir les valises et prendre des douches. Quelques membres de l’association sont resté sur Gorée en attendant la remise des prix et la coupe de l’association avant de rentrer avec la navette VIP.

 

Nous rentrons préparer nos valises avec une nostalgie que nous n’avions pas lorsque nous faisions la même chose à Paris. Après avoir mangé, et remercié nos hôtes, nous rejoignons le bus qui est devant l’hôtel. Il est temps de monter dans le bus. Le trajet se passe dans le récit des aventures de chacun. Tous se racontent leurs moments de blues en mer, et le sentiment de réussite quand ils ont posé le pied sur la plage de Gorée. Une nostalgie s’installe. Lorsque nous descendons du bus, la chaleur nous surprend encore une fois. Mais cette fois personne ne se plaint, au contraire on en profite. Et une dernière fois avant de rentrer dans l’aéroport climatisé,  nous prenons une grande bouffée d’air avec la volonté de se souvenir.

 

Merci d’avoir suivi nos aventures sénégalaises !!!!!

A l’année prochaine !!

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